Essayer d’envoyer du Bitcoin, cela fera un bon premier exercice! ;)

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Merci pour votre lecture,

Loïc Monnerat - Admin de Pourquoi Bitcoin

Félicitations ! Vous êtes arrivés à la fin de ce site de storytelling dédié à Bitcoin. Ce site consiste en un point d’entrée, une introduction dans le vaste monde de Bitcoin. A travers ce dernier, j’ai introduit plusieurs concepts et vous ai également inclus des liens à des ressources pour approfondir vos connaissances, mais bien sûr, ce n’est qu’un aperçu.

Je ne peux que vous inviter et vous encourager à faire davantage de recherche sur Bitcoin, en acheter, tester et comprendre. Vous faites déjà partie d’une minorité de gens qui ont entendu parler de Bitcoin et qui font le pas de s’intéresser à ce qu’est Bitcoin. Bravo!

Si vous avez des remarques ou des questions à propos du site, n’hésitez pas à me contacter à l’adresse mail suivante:

Bravo et Merci!

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Etat à début 2025

En début 2025, Bitcoin a déjà franchi un cap symbolique en dépassant les 100 ’000 USD pour un Bitcoin.

Plus que jamais, des institutions, des banques, et même des États investissent dans Bitcoin ou l’on même adopté comme monnaie nationale pour certains (ex: Salvador), montrant un intérêt croissant pour ce dernier. Bitcoin touche très bientôt ce qu'on appelle la "majorité précoce" (selon mon interprétation) dans le cycle d'adoption technologique. Nous sommes donc à un point de bascule : Bitcoin devient presque mainstream. Dans le monde de la finance, plus personne ne peut l’ignorer, et dans la vie quotidienne, de plus en plus de gens connaissent au moins le nom “Bitcoin”, même sans forcément l’utiliser.

Maintenant et ensuite

Futur

Lorsqu’il s’agit de parler du futur de Bitcoin, beaucoup aimeraient pouvoir prédire son prix à long terme. Mais cela s’avère à la fois inutile et impossible.

Bitcoin n’est pas seulement un actif financier : c’est avant tout une technologie révolutionnaire qui redéfinit notre conception de la monnaie. Chercher à savoir quel sera son prix demain, dans un an ou dans 10 ans n’a que peu d’intérêt si l’on regarde son objectif ultime qui est l’adoption de masse. Certes, cette information peut avoir une valeur pour des investisseurs cherchant uniquement du profit, mais toute tentative de prédiction du prix est de toute manière impossible. Ceux qui prétendent le contraire ne peuvent que vous mentir.

Bien sûr, il est possible de faire des sortes de “projection”, comme le font certains “indicateurs” financiers, à l’image du Crypto Fear & Greed Index. Un outil basé sur des critères défini arbitrairement, qui donne une idée de l’état du marché crypto : est-il dominé par l’avidité, avec des achats massifs ? Ou au contraire, par la peur, avec une tendance à vendre ? Cela reste une simple “photographie” bancale du sentiment du marché, ce n’est en rien une boule de cristal.

Réalistement, il y a très peu de chances que Bitcoin deviennent la monnaie “unique” du monde en remplaçant toutes les monnaies traditionnelles. Cependant, son adoption comme une alternative largement utilisée à travers le monde est tout à fait envisageable.

Un conseil pour l'avenir

En conclusion, le meilleur conseil que je puisse vous donner est d’adopter une stratégie de HODL face à Bitcoin, c’est-à-dire d’acheter du Bitcoin et de le conserver sur le long terme. Cela dit, il est essentiel de garder une certaine nuance. Bitcoin est une monnaie, mais aujourd’hui, c’est aussi un investissement. Il peut donc être judicieux, comme dans tout investissement, de prendre des profits à un moment ou un autre, en vendant une partie de vos Bitcoins tout en continuant d’en conserver pour l’avenir. Bien évidemment, à chacun sa stratégie et sa vision. Vous êtes libre d’en faire ce que vous voulez, c’est un peu l’idée derrière Bitcoin, la liberté.

À travers le temps

Bitcoin étant encore une technologie relativement jeune, une question légitime se pose : quelle est sa viabilité à long terme?

Pourrait-il s’effondrer complètement, atteignant une valeur de zéro? Et, puisqu’il repose sur un algorithme, existe-t-il un risque qu’un jour, celui-ci soit piraté?

Tout d’abord, il est aujourd’hui extrêmement improbable que Bitcoin disparaisse complètement. Le réseau est devenu trop vaste, trop dispersé, et trop décentralisé pour être détruit. Tant qu’un seul nœud du réseau est actif quelque part dans le monde, Bitcoin continue d’exister. Cette question pouvait se poser en 2010, mais aujourd’hui, elle semble obsolète. La seule raison qui pourra faire que Bitcoin s’éteigne complètement serait dans le cas d’un catastrophe majeur, comme une pénurie électrique mondiale. Mais à ce moment-là, le fait que Bitcoin soit mort sera le cadet de nos soucis.

Concernant la menace des ordinateurs quantiques, il est vrai qu’ils pourraient théoriquement représenter un danger pour Bitcoin en ayant la puissance nécessaire pour casser l’algorithme. Cependant, ces machines restent à un stade de développement très précoce et ne sont ni accessibles ni assez puissantes pour compromettre le réseau aujourd’hui. De plus, comme Bitcoin est aussi une grande communauté à travers le monde, beaucoup de gens travaille activement sur ces problématiques et disposent, à priori, d’un temps considérable pour anticiper et renforcer le protocole si nécessaire.

Viabilité de la technologie

Evolution de bitcoin et ajout de couches

Car en effet, Bitcoin n’est pas une technologie figée. Dans le passé, il y a déjà eu plusieurs “fork” de Bitcoin, des groupes de gens qui ont proposé des modifications au réseau, entraînant la création de versions alternatives de Bitcoin. Cependant, le protocole que nous connaissons aujourd’hui reste le plus adopté avec la plus grosse communauté. Toute modification du réseau principal demande un large consensus parmi les participants, ce qui rend les changements majeurs longs et difficiles à implémenter.

Un des éléments clé dans l’évolution de Bitcoin est l’introduction du concept de surcouche ou layer en anglais, qui permet d'ajouter de nouvelles technologies à Bitcoin sans altérer son protocole de base. Par exemple, il existe le layer 2 qui a permis la création du Lightning Network en le faisant fonctionner dessus. Car l'une des critiques fréquentes de Bitcoin concernait le coût élevé des frais de transaction en comparaison avec une transaction à l’aide d’une carte de crédit, notamment pour des achats quotidiens comme un café. Le Lightning Network permet de résoudre ce problème en réduisant considérablement ces frais, rendant ainsi Bitcoin plus accessible pour des transactions quotidiennes et permettant de l'utiliser réellement comme une monnaie de tous les jours.

Spéculation sur le prix

Enfin, Bitcoin est souvent perçu par le grand public, et pas que comme vu précédemment, comme un objet de spéculation, similaire à des meme coins. Beaucoup de personnes investissent dans Bitcoin sans réellement comprendre son utilité ou son fonctionnement, dans l’espoir de réaliser un profit rapide. Bien que cette spéculation puisse donner l’image d’un actif purement spéculatif, elle contribue paradoxalement à l’adoption de masse, un objectif clé pour Bitcoin. En effet, chaque nouvelle personne qui acquiert du Bitcoin, même sans saisir pleinement sa technologie, participe à sa diffusion et à son intégration dans le paysage financier mondial. Ce phénomène aide à bâtir une communauté plus large et plus diversifiée, favorisant ainsi l’acceptation du Bitcoin comme monnaie à part entière.

L’utilité concrète de bitcoin

L’utilité concrète de bitcoin

Bien évidemment comme monnaie! Mais si vous vivez en Europe ou en Amérique du Nord, vous pourriez penser que votre monnaie est stable et qu’il n’est pas nécessaire d’acheter et d’utiliser du Bitcoin. C’est une réflexion logique, mais pas forcément totalement juste. Comme vu plutôt, même dans des pays économiquement forts, une monnaie peut vaciller ou perdre de sa valeur face à des crises économiques ou politiques. Bitcoin peut donc être la solution. Dans ce contexte, il peut offrir une solution alternative, servir de plan B, d’un moyen de diversifier vos avoirs ou même d’agir comme un investissement à long terme.

Dans l’immédiat, Bitcoin peut largement profiter a des personnes qui habitent dans des pays où les monnaies locales sont instables ou sujettes à de fortes inflations.

Prenons l’exemple de Bob, qui vit au Soudan, et d’Alice, au Venezuela. Ces deux pays ont connu des taux d’inflation extrêmement élevés, rendant leur monnaie faible et très instable. Bob et Alice font partie de la classe moyenne du pays. Ni l’un ni l’autre n’ont un accès facile à des options d’investissement traditionnelles comme la bourse. En revanche, ils peuvent se tourner vers Bitcoin pour protéger leur épargne ou effectuer des transactions.

Si Bob souhaite envoyer de l’argent à Alice, il peut utiliser les moyen traditionnels comme un virement bancaire. Mais cela va prendre plusieurs jours pour être effectué, peut avoir des frais important notamment si il y a un changement de devise. De plus votre pays ou banque peut bloquer les virement vers certains pays. Ou pire vous pourriez être interdit bancaire pour une raison x ou y, comme avoir des opinions politique contraire au gouvernement en place.

L’autre solution, c’est une transaction Bitcoin. Car personne ne peut vous interdire d’effectuer la transactions. Il y a des frais qui varie selon ce que vous décidez, plus les frais seront élevé plus la transactions sera rapidement effectuée. Ces frais qui vont payer les mineurs qui vont valider la transaction.

Ainsi, En quelques minutes ou heures, weekend, jours férié ou non, les Bitcoins arrivent sur le portefeuille d’Alice et ce, sans intervention d’une banque ou d’un tiers de confiance. Ce processus rapide et transparent permet à Bob et Alice d’échanger de la valeur sans contraintes géographiques ou institutionnelles.

Dans quel cas en utiliser?

Pourquoi

Pourquoi

Pourquoi

Comprendre Bitcoin aujourd’hui, c’est se préparer au monde de demain.

Comprendre Bitcoin aujourd’hui, c’est se préparer au monde de demain.

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itcoin?

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Une alternative

Une réponse : bitcoin

Une réponse : bitcoin

Si le problème réside dans les intermédiaires qui contrôlent la monnaie, pourquoi ne pas les supprimer ?

C’est exactement l’idée derrière le Bitcoin. Il s’agit d’une monnaie entièrement décentralisée, qui ne peut pas être corrompue, détournée ou manipulée par l’humain.

Créé en 2009 par Satoshi Nakamoto, une identité toujours inconnue (individu ou groupe de personnes), Bitcoin est une crypto-monnaie — une forme de monnaie numérique sécurisée par cryptographie et limitée à 21 millions d’unités.

Le fonctionnement

Bitcoin repose sur une technologie appelée blockchain. Il s’agit d’un registre décentralisé et public, une immense base de données accessible à tous. Imaginez un grand livre ouvert où toutes les transactions sont inscrites de manière transparente et immuable. Elle est composée de blocs, qui sont des ensembles de transactions validées. Chaque bloc est lié au précédent, formant ainsi une chaîne de blocs, d'où le nom blockchain. Une fois un bloc ajouté à la chaîne, il ne peut plus être modifié, ce qui garantit la sécurité et la transparence des informations.

Une monnaie

Les transactions sont enregistrées à l’aide d’adresses publiques, des identifiants numériques qui permettent d’envoyer ou de recevoir des Bitcoins. Cependant, pour autoriser une transaction, une clé privée est indispensable. Cette clé est un élément secret que seul le propriétaire doit connaître, garantissant ainsi la sécurité et la légitimité des échanges.

Bien que la blockchain soit transparente, elle est pseudonyme : toutes les adresses publiques et transactions sont visibles. Toutefois, pour relier directement une adresse à une personne, des informations ou des outils supplémentaires sont nécessaires.

Le processus d'ajout de nouveaux blocs à la blockchain repose sur un algorithme mathématique robuste, décrit dans le white paper, document technique détaillant les principes, les objectifs et le fonctionnement de Bitcoin, rédigé par Satoshi Nakamoto. Cet algorithme utilise un mécanisme appelé preuve de travail (proof of work), dans lequel des mineurs, des personnes faisant tourner des ordinateurs puissants, résolvent des calculs mathématiques complexes pour trouver un nouveau bloc. Lorsqu’un mineur réussit à résoudre ces calculs, le bloc est ajouté à la blockchain et le mineur est récompensé par des Bitcoins. Cette récompense diminue tous les quatre ans lors d’un processus appelé halving.

Les mineurs ont également un rôle crucial dans la validation des transactions. Ils s’assurent que les Bitcoins envoyés n’ont pas déjà été dépensés, que l’adresse émettrice possède bien les Bitcoins envoyés, et que les transactions respectent les règles du protocole. Cela garantit l’intégrité et la sécurité du réseau Bitcoin, sans avoir besoin d'un tiers de confiance, comme une banque ou un gouvernement.

Bitcoin repose donc sur un réseau décentralisé, sans contrôle centralisé d’un gouvernement ou d’une institution financière, ce qui permet aux utilisateurs de s’échanger de la valeur directement entre eux. Il est fondé sur un algorithme mathématique réputé sécurisé, et est géré par des milliers de nœuds (ordinateurs) qui participent à l’entretien de la blockchain, créant ainsi un système totalement autonome, "entre les mains du peuple", contrairement aux monnaies traditionnelles

Bitcoin est donc la monnaie de la blockchain. Mais Bitcoin a également vocation à être une monnaie en elle-même.

Bien que certains le perçoivent comme une réserve de valeur en raison de sa limite de 21 millions d’unités, ce qui lui confère une rareté similaire à celle de l’or et lui vaut le surnom d'“or digital”, et que d’autres le voit comme un actif de spéculation, le Bitcoin a avant tout été conçu pour être une monnaie destinée aux échanges réels. Bien que la plupart des États le considèrent comme un actif numérique, il demeure une monnaie à part entière.

Un Bitcoin aura toujours la même valeur qu'un Bitcoin, indépendamment des fluctuations du marché. Il est simplement plus ou valorisé par rapport aux autres monnaies.

C’est donc une monnaie créé par le peuple, pour le peuple.

bitcoin,

une arnaque?

Qui le dit?

Pour certains, Bitcoin n’est rien d’autre qu’une arnaque, un schéma de Ponzi destiné à s’effondrer à tout moment. Des figures influentes de la finance, comme Warren Buffett, qualifient Bitcoin de “mort-aux-rats”.

Concrètement

Le concept étant plus clair, sommes nous sûr que Bitcoin n’est pas utilisé à des fins illicites?

Alors, oui, il le fut et l’est encore. Notamment sur des plateformes illégales sur le darknet comme SilkRoad (qui a disparu depuis), Bitcoin était utilisé comme monnaie d’échange. Mais avec le fait que cette monnaie reste pseudonyme, on peut penser que Bitcoin ne soit pas le meilleur choix comme monnaie pour une activité illégale.

Bill Gates, lui, estime que Bitcoin ne produit rien et le considère comme un pur exemple de la “greater fool theory” autrement dit, un simple jeu de spéculation. Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, le décrit comme un actif spéculatif, comme pour toutes les crypto-monnaies, sans valeur intrinsèque et surtout utilisées dans des activités illicites.

On pourrait terminer, cette liste non-exhaustive, par citer une dernière personne, Paul Krugman, émérite économiste, récompensé par un prix Nobel d’économie, qui pense que la crypto est bête et n’a pas d’intérêt. C’est notamment lui qui a dit en 1998 que “d'ici 2005 environ, il apparaîtra clairement que l'impact d'Internet sur l'économie n'a pas été plus important que celui du fax.”. Bon, malheureusement pour lui, il s’est trompé mais a eu l’honneur de le reconnaître.

Ces critiques ne sont pas isolées : de nombreux experts en finance et en économie partagent ces avis négatifs sur Bitcoin et la crypto-monnaie en général.

En somme, ce qui est reproché à Bitcoin par ces gens-là est d’être une “bête” crypto-monnaie inutile, excepté pour des activités illégales. Quelque chose qui n’apport aucune valeur et n’a donc aucun intérêt. Il s’agit d’un objet de spéculation et c’est tout.

Et là, ça fait peur. Car ce sont tous des experts qui sont tout à fait doué dans leurs domaines, soit l’économie et la finance, qui est celui dans lequel s’inscrit Bitcoin. Donc est-ce que ça voudrait dire que vous et moi, simples citoyens, nous serions en train de complètement passer à côté de quelque chose d’énorme en n’ayant pas toutes les cartes en main pour comprendre que Bitcoin est voué à l’échec et n’est que danger?

“... mort-aux-rats ...”

“... la fraude, du blanchissement d’argent, éviter les taxes et le trafique sexuel.”

Tandis que Jamie Dimon, CEO de JPMorgan (énorme banque américaine), a déclaré que son principal usage est “la fraude, le blanchiment d’argent, l’évasion fiscale et le trafic sexuel.”

Warren Buffet

Un concept mal compris

Heureusement pour nous, même les plus grands experts peuvent se tromper, avoir des réticences face à l’innovation ou de ne pas comprendre (ou vouloir comprendre) certains concepts.

Bitcoin est une monnaie décentralisée, conçue pour fonctionner sans intermédiaires comme les banques ou les gouvernements. Il est donc compréhensible qu’un CEO d’une banque traditionnelle, comme Jamie Dimon, trouve ce concept menaçant plutôt ou “stupide”.

Certains “anti-bitcoin” ont d’ailleurs nuancé leurs positions au fil du temps. Bill Gates se montre aujourd’hui plus mesuré, se qualifiant de “crypto-sceptique” plutôt que d’anti-crypto. Paul Krugman a également reconnu qu’il pourrait avoir sous-estimé Bitcoin.

Bien sûr, toutes ces personnes restent dans tous les cas des personnes de référence pour l’économie, mais pour comprendre Bitcoin, il faut s’intéresser également aux fondamentaux de Bitcoin. Et les critiques sur ce dernier, proviennent en réalité souvent d’une incompréhension de ses principes ou de sa technologie.

Pour ceux qui disent que Bitcoin ne produit pas de valeur, ils n’ont pas tout à fait tort. Car il est une réserve de valeur et un moyen d’échange, c’est en quelque sorte LA valeur. Le Dollar américain bien qu’il soit utilisé dans l’économie pour créer de la richesse, ne produit pas directement de la valeur. Sa valeur repose sur la confiance des utilisateurs et le cadre économique dans lequel il s’inscrit. Dans ce sens, Bitcoin produit autant de valeur que le Dollar américain.

Par ailleurs, il est également important de distinguer Bitcoin des autres crypto-monnaies. Beaucoup de crypto-monnaies, comme les “meme coins” (ex. le Dogecoin), sont purement spéculatives et sans utilité réelle. Ce ne sont rien de plus que de vaste blague (littéralement). Mais Bitcoin n’est pas cela. C’est Bitcoin. Une monnaie décentralisée, aux mains du peuple. Personne n’a rien a y gagner, il n’y a pas d’arnaque ou de détournement possible contrairement à des monnaies étatique. Tout est transparent n’import qui peut y contribuer. Tout est ouvert.

Jamie Dimon

Selon un rapport de Chainalysis, un organisme d’analyse de la blockchain et du monde des crypto-monnaie, dans l’année 2023, seulement 0,34 % des transactions en crypto-monnaies étaient liées à des activités illicites. Soit 24,2 milliards de USD. Toutes crypto-monnaies confondues! On compte donc dans le tas des monnaie complètement anonyme, des stable coins (crypto-monnaies stables), … On observe également que Bitcoin est moins utilisé pour de l’illicite que les années précédentes.

En comparaison avec la monnaie la plus utilisée au monde, le dollar américain, on estime le montant de la partie illicite à un total de 3’100 milliards de USD pour 2023. Conséquent. Soit 3’075,8 milliards hors cryptos. De plus, utiliser du cash permet d’être totalement anonyme contrairement à la monnaie virtuelle.

On est en droit de se poser la question suivante: quelle est la monnaie du crime? Il se trouverait que c’est la même que la monnaie la plus utilisée au monde : le dollar américain.

Bitcoin n’est donc pas une arnaque et n’est factuellement pas la monnaie du crime.

Montant des activités illicites en 2023

24,2 milliards de USD

3 075,8 milliards de USD

Monnaies traditionnelles

Crypto-monnaies

0,78%

99,22 %

DÉVALUATION de la monnaie

DÉVALUATION de la monnaie

En revanche, celle du Venezuela avec ses 185% d’inflation dans l’année 2023 et un pique à 6’000% pour l’année 2017 l’est beaucoup moins. Ces chiffres paraissent irréels, mais ils montrent à quel point une monnaie peut très vite perdre de sa valeur.

La monnaie dans le monde et dans le temps

À travers l’histoire, les banques ont souvent dû céder aux pressions des États. Nous pourrions prendre en exemple le secret bancaire Suisse qui n’est clairement plus le même qu’il y a 50 ans, pour le meilleur et pour le pire. Il a profondément modifié sous l’impulsion des gouvernements étrangers.

À travers l’histoire, les banques ont souvent dû céder aux pressions des États. Nous pourrions prendre en exemple le secret bancaire Suisse qui n’est clairement plus le même qu’il y a 50 ans, pour le meilleur et pour le pire. Il a profondément modifié sous l’impulsion des gouvernements étrangers.

En juin 1923, un œuf coûtait 800 marks, six mois plus tard, le même œuf s’achetait pour 320 milliards de marks. Une différence de prix titanesque. Mais c’est encore pire si l’on dézoome.

En juillet 1914, un dollar américain valait 4,2 marks. En fin novembre 1923, le même dollar s’échangeait pour 4 200 milliards de marks. Rien que pour l’année 1923, on observe une inflation de 16 580 000%. En somme, une véritable explosion de l’économie allemande dans l’entre-deux-guerres qui a notamment participé à la prise du pouvoir quelques années après par les nazis.

En juin 1923, un œuf coûtait 800 marks, six mois plus tard, le même œuf s’achetait pour 320 milliards de marks. Une différence de prix titanesque. Mais c’est encore pire si l’on dézoome.

En juillet 1914, un dollar américain valait 4,2 marks. En fin novembre 1923, le même dollar s’échangeait pour 4 200 milliards de marks. Rien que pour l’année 1923, on observe une inflation de 16 580 000%. En somme, une véritable explosion de l’économie allemande dans l’entre-deux-guerres qui a notamment participé à la prise du pouvoir quelques années après par les nazis.

En comparaison, en Europe, la situation semble presque calme. Par exemple, en Suisse en 2023, on observe un taux d’inflation à 2,1%, juste au-dessus des 2% “idéal” d’inflation définit par la Banque Centrale Européenne. Pourtant, même une inflation “basse” comme celle-ci a un réel impacte pour un particulier, soit vous et moi. Il s’agit d’une perte de valeur de l'argent année après année, entraînant une baisse du pouvoir d'achat. Par exemple, 100 CHF gagnés en 2014 ne valent plus que 94,64 CHF en 2024. Vous perdez de l’argent tous les jours.

Le pouvoir des etats

En somme des institutions, les banques qui elles-mêmes se font influencer par les Etats, décident et gèrent plus ou moins bien la monnaie. Monnaie que vous et moi utilisons tous les jours et qui, du jour au lendemain (ou presque) peu ne peut plus rien valoir.

Si en plus on se remémore les différentes crises, comme celle mondiale de 2007-2008 provoquée par la crise des subprimes, ou les banques et les Etats ont du intervenir pour essayer de stabiliser le système financier qu’eux même ont déséquilibré, cela pose des questions sur la gestion de l’économie. Et qui dit économie dit monnaie. Donc un système économique en chute libre peut rimer avec monnaie en chute libre.

En somme des institutions, les banques qui elles-mêmes se font influencer par les Etats, décident et gèrent plus ou moins bien la monnaie. Monnaie que vous et moi utilisons tous les jours et qui, du jour au lendemain (ou presque) peu ne peut plus rien valoir.

Si en plus on se remémore les différentes crises, comme celle mondiale de 2007-2008 provoquée par la crise des subprimes, ou les banques et les Etats ont du intervenir pour essayer de stabiliser le système financier qu’eux même ont déséquilibré, cela pose des questions sur la gestion de l’économie. Et qui dit économie dit monnaie. Donc un système économique en chute libre peut rimer avec monnaie en chute libre.

Mais alors que faire dans un monde ou toutes les monnaies sont de toute façon liés à des Etats et peuvent à n’importe quel moment exploser?

Mais alors que faire dans un monde ou toutes les monnaies sont de toute façon liés à des Etats et peuvent à n’importe quel moment exploser?

L’inflation n’est pas forcément une mauvaise chose. Elle permet de stimuler l’économie en encourageant les échanges et la circulation de l’argent. Mais pour qu’elle reste bénéfique, elle doit être contrôlée. C’est là qu’interviennent les banques centrales.

Ces institutions sont chargées de gérer l’inflation en mettant en place des actions pour réduire ou augmenter l’inflation selon la situation. Officiellement indépendantes des États, elles sont pourtant souvent influencées par des politiques gouvernementales, donc les États. Et c’est là où ça pose problème.

Mais ça, c’est une vieille histoire qui a plus de 100 ans.

Une réponse : bitcoin

Une alternative

Si le problème réside dans les intermédiaires qui contrôlent la monnaie, pourquoi ne pas les supprimer ?

C’est exactement l’idée derrière le Bitcoin. Il s’agit d’une monnaie entièrement décentralisée, qui ne peut pas être corrompue, détournée ou manipulée par l’humain.

Créé en 2009 par Satoshi Nakamoto, une identité toujours inconnue (individu ou groupe de personnes), Bitcoin est une crypto-monnaie — une forme de monnaie numérique sécurisée par cryptographie et limitée à 21 millions d’unités.

Le fonctionnement

Bitcoin repose sur une technologie appelée blockchain. Il s’agit d’un registre décentralisé et public, une immense base de données accessible à tous. Imaginez un grand livre ouvert où toutes les transactions sont inscrites de manière transparente et immuable. Elle est composée de blocs, qui sont des ensembles de transactions validées. Chaque bloc est lié au précédent, formant ainsi une chaîne de blocs, d'où le nom blockchain. Une fois un bloc ajouté à la chaîne, il ne peut plus être modifié, ce qui garantit la sécurité et la transparence des informations.

Une monnaie

Les transactions sont enregistrées à l’aide d’adresses publiques, des identifiants numériques qui permettent d’envoyer ou de recevoir des Bitcoins. Cependant, pour autoriser une transaction, une clé privée est indispensable. Cette clé est un élément secret que seul le propriétaire doit connaître, garantissant ainsi la sécurité et la légitimité des échanges.

Bien que la blockchain soit transparente, elle est pseudonyme : toutes les adresses publiques et transactions sont visibles. Toutefois, pour relier directement une adresse à une personne, des informations ou des outils supplémentaires sont nécessaires.

Le processus d'ajout de nouveaux blocs à la blockchain repose sur un algorithme mathématique robuste, décrit dans le white paper, document technique détaillant les principes, les objectifs et le fonctionnement de Bitcoin, rédigé par Satoshi Nakamoto. Cet algorithme utilise un mécanisme appelé preuve de travail (proof of work), dans lequel des mineurs, des personnes faisant tourner des ordinateurs puissants, résolvent des calculs mathématiques complexes pour trouver un nouveau bloc. Lorsqu’un mineur réussit à résoudre ces calculs, le bloc est ajouté à la blockchain et le mineur est récompensé par des Bitcoins. Cette récompense diminue tous les quatre ans lors d’un processus appelé halving.

Les mineurs ont également un rôle crucial dans la validation des transactions. Ils s’assurent que les Bitcoins envoyés n’ont pas déjà été dépensés, que l’adresse émettrice possède bien les Bitcoins envoyés, et que les transactions respectent les règles du protocole. Cela garantit l’intégrité et la sécurité du réseau Bitcoin, sans avoir besoin d'un tiers de confiance, comme une banque ou un gouvernement.

Bitcoin repose donc sur un réseau décentralisé, sans contrôle centralisé d’un gouvernement ou d’une institution financière, ce qui permet aux utilisateurs de s’échanger de la valeur directement entre eux. Il est fondé sur un algorithme mathématique réputé sécurisé, et est géré par des milliers de nœuds (ordinateurs) qui participent à l’entretien de la blockchain, créant ainsi un système totalement autonome, "entre les mains du peuple", contrairement aux monnaies traditionnelles

Bitcoin est donc la monnaie de la blockchain. Mais Bitcoin a également vocation à être une monnaie en elle-même.

Bien que certains le perçoivent comme une réserve de valeur en raison de sa limite de 21 millions d’unités, ce qui lui confère une rareté similaire à celle de l’or et lui vaut le surnom d'“or digital”, et que d’autres le voit comme un actif de spéculation, le Bitcoin a avant tout été conçu pour être une monnaie destinée aux échanges réels. Bien que la plupart des États le considèrent comme un actif numérique, il demeure une monnaie à part entière.

Un Bitcoin aura toujours la même valeur qu'un Bitcoin, indépendamment des fluctuations du marché. Il est simplement plus ou valorisé par rapport aux autres monnaies.

C’est donc une monnaie créé par le peuple, pour le peuple.

DÉVALUATION de la monnaie

En revanche, celle du Venezuela avec ses 185% d’inflation dans l’année 2023 et un pique à 6’000% pour l’année 2017 l’est beaucoup moins. Ces chiffres paraissent irréels, mais ils montrent à quel point une monnaie peut très vite perdre de sa valeur.

La monnaie dans le monde et dans le temps

À travers l’histoire, les banques ont souvent dû céder aux pressions des États. Nous pourrions prendre en exemple le secret bancaire Suisse qui n’est clairement plus le même qu’il y a 50 ans, pour le meilleur et pour le pire. Il a profondément modifié sous l’impulsion des gouvernements étrangers.

En juin 1923, un œuf coûtait 800 marks, six mois plus tard, le même œuf s’achetait pour 320 milliards de marks. Une différence de prix titanesque. Mais c’est encore pire si l’on dézoome.

En juillet 1914, un dollar américain valait 4,2 marks. En fin novembre 1923, le même dollar s’échangeait pour 4 200 milliards de marks. Rien que pour l’année 1923, on observe une inflation de 16 580 000%. En somme, une véritable explosion de l’économie allemande dans l’entre-deux-guerres qui a notamment participé à la prise du pouvoir quelques années après par les nazis.

En comparaison, en Europe, la situation semble presque calme. Par exemple, en Suisse en 2023, on observe un taux d’inflation à 2,1%, juste au-dessus des 2% “idéal” d’inflation définit par la Banque Centrale Européenne. Pourtant, même une inflation “basse” comme celle-ci a un réel impacte pour un particulier, soit vous et moi. Il s’agit d’une perte de valeur de l'argent année après année, entraînant une baisse du pouvoir d'achat. Par exemple, 100 CHF gagnés en 2014 ne valent plus que 94,64 CHF en 2024. Vous perdez de l’argent tous les jours.

Le pouvoir des etats

En somme des institutions, les banques qui elles-mêmes se font influencer par les Etats, décident et gèrent plus ou moins bien la monnaie. Monnaie que vous et moi utilisons tous les jours et qui, du jour au lendemain (ou presque) peu ne peut plus rien valoir.

Si en plus on se remémore les différentes crises, comme celle mondiale de 2007-2008 provoquée par la crise des subprimes, ou les banques et les Etats ont du intervenir pour essayer de stabiliser le système financier qu’eux même ont déséquilibré, cela pose des questions sur la gestion de l’économie. Et qui dit économie dit monnaie. Donc un système économique en chute libre peut rimer avec monnaie en chute libre.

Mais alors que faire dans un monde ou toutes les monnaies sont de toute façon liés à des Etats et peuvent à n’importe quel moment exploser?

L’inflation n’est pas forcément une mauvaise chose. Elle permet de stimuler l’économie en encourageant les échanges et la circulation de l’argent. Mais pour qu’elle reste bénéfique, elle doit être contrôlée. C’est là qu’interviennent les banques centrales.

Ces institutions sont chargées de gérer l’inflation en mettant en place des actions pour réduire ou augmenter l’inflation selon la situation. Officiellement indépendantes des États, elles sont pourtant souvent influencées par des politiques gouvernementales, donc les États. Et c’est là où ça pose problème.

Mais ça, c’est une vieille histoire qui a plus de 100 ans.

bitcoin,

une arnaque?

Qui le dit?

Pour certains, Bitcoin n’est rien d’autre qu’une arnaque, un schéma de Ponzi destiné à s’effondrer à tout moment. Des figures influentes de la finance, comme Warren Buffett, qualifient Bitcoin de “mort-aux-rats”.

Tandis que Jamie Dimon, CEO de JPMorgan (énorme banque américaine), a déclaré que son principal usage est “la fraude, le blanchiment d’argent, l’évasion fiscale et le trafic sexuel.”

Warren Buffet

“... mort-aux-rats ...”

“... la fraude, du blanchissement d’argent, éviter les taxes et le trafique sexuel.”

Jamie Dimon

Bill Gates, lui, estime que Bitcoin ne produit rien et le considère comme un pur exemple de la “greater fool theory” autrement dit, un simple jeu de spéculation. Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, le décrit comme un actif spéculatif, comme pour toutes les crypto-monnaies, sans valeur intrinsèque et surtout utilisées dans des activités illicites.

On pourrait terminer, cette liste non-exhaustive, par citer une dernière personne, Paul Krugman, émérite économiste, récompensé par un prix Nobel d’économie, qui pense que la crypto est bête et n’a pas d’intérêt. C’est notamment lui qui a dit en 1998 que “d'ici 2005 environ, il apparaîtra clairement que l'impact d'Internet sur l'économie n'a pas été plus important que celui du fax.”. Bon, malheureusement pour lui, il s’est trompé mais a eu l’honneur de le reconnaître.

Ces critiques ne sont pas isolées : de nombreux experts en finance et en économie partagent ces avis négatifs sur Bitcoin et la crypto-monnaie en général.

En somme, ce qui est reproché à Bitcoin par ces gens-là est d’être une “bête” crypto-monnaie inutile, excepté pour des activités illégales. Quelque chose qui n’apport aucune valeur et n’a donc aucun intérêt. Il s’agit d’un objet de spéculation et c’est tout.

Et là, ça fait peur. Car ce sont tous des experts qui sont tout à fait doué dans leurs domaines, soit l’économie et la finance, qui est celui dans lequel s’inscrit Bitcoin. Donc est-ce que ça voudrait dire que vous et moi, simples citoyens, nous serions en train de complètement passer à côté de quelque chose d’énorme en n’ayant pas toutes les cartes en main pour comprendre que Bitcoin est voué à l’échec et n’est que danger?

Un concept mal compris

Heureusement pour nous, même les plus grands experts peuvent se tromper, avoir des réticences face à l’innovation ou de ne pas comprendre (ou vouloir comprendre) certains concepts.

Bitcoin est une monnaie décentralisée, conçue pour fonctionner sans intermédiaires comme les banques ou les gouvernements. Il est donc compréhensible qu’un CEO d’une banque traditionnelle, comme Jamie Dimon, trouve ce concept menaçant plutôt ou “stupide”.

Certains “anti-bitcoin” ont d’ailleurs nuancé leurs positions au fil du temps. Bill Gates se montre aujourd’hui plus mesuré, se qualifiant de “crypto-sceptique” plutôt que d’anti-crypto. Paul Krugman a également reconnu qu’il pourrait avoir sous-estimé Bitcoin.

Bien sûr, toutes ces personnes restent dans tous les cas des personnes de référence pour l’économie, mais pour comprendre Bitcoin, il faut s’intéresser également aux fondamentaux de Bitcoin. Et les critiques sur ce dernier, proviennent en réalité souvent d’une incompréhension de ses principes ou de sa technologie.

Pour ceux qui disent que Bitcoin ne produit pas de valeur, ils n’ont pas tout à fait tort. Car il est une réserve de valeur et un moyen d’échange, c’est en quelque sorte LA valeur. Le Dollar américain bien qu’il soit utilisé dans l’économie pour créer de la richesse, ne produit pas directement de la valeur. Sa valeur repose sur la confiance des utilisateurs et le cadre économique dans lequel il s’inscrit. Dans ce sens, Bitcoin produit autant de valeur que le Dollar américain.

Par ailleurs, il est également important de distinguer Bitcoin des autres crypto-monnaies. Beaucoup de crypto-monnaies, comme les “meme coins” (ex. le Dogecoin), sont purement spéculatives et sans utilité réelle. Ce ne sont rien de plus que de vaste blague (littéralement). Mais Bitcoin n’est pas cela. C’est Bitcoin. Une monnaie décentralisée, aux mains du peuple. Personne n’a rien a y gagner, il n’y a pas d’arnaque ou de détournement possible contrairement à des monnaies étatique. Tout est transparent n’import qui peut y contribuer. Tout est ouvert.

Concrètement

Le concept étant plus clair, sommes nous sûr que Bitcoin n’est pas utilisé à des fins illicites?

Alors, oui, il le fut et l’est encore. Notamment sur des plateformes illégales sur le darknet comme SilkRoad (qui a disparu depuis), Bitcoin était utilisé comme monnaie d’échange. Mais avec le fait que cette monnaie reste pseudonyme, on peut penser que Bitcoin ne soit pas le meilleur choix comme monnaie pour une activité illégale.

Selon un rapport de Chainalysis, un organisme d’analyse de la blockchain et du monde des crypto-monnaie, dans l’année 2023, seulement 0,34 % des transactions en crypto-monnaies étaient liées à des activités illicites. Soit 24,2 milliards de USD. Toutes crypto-monnaies confondues! On compte donc dans le tas des monnaie complètement anonyme, des stable coins (crypto-monnaies stables), … On observe également que Bitcoin est moins utilisé pour de l’illicite que les années précédentes.

En comparaison avec la monnaie la plus utilisée au monde, le dollar américain, on estime le montant de la partie illicite à un total de 3’100 milliards de USD pour 2023. Conséquent. Soit 3’075,8 milliards hors cryptos. De plus, utiliser du cash permet d’être totalement anonyme contrairement à la monnaie virtuelle.

Montant des activités illicites en 2023

Monnaies traditionnelles

Crypto-monnaies

0,78%

99,22 %

24,2 milliards de USD

3 075,8 milliards de USD

On est en droit de se poser la question suivante: quelle est la monnaie du crime? Il se trouverait que c’est la même que la monnaie la plus utilisée au monde : le dollar américain.

Bitcoin n’est donc pas une arnaque et n’est factuellement pas la monnaie du crime.

L’utilité concrète de bitcoin

Dans quel cas en utiliser?

Bien évidemment comme monnaie! Mais si vous vivez en Europe ou en Amérique du Nord, vous pourriez penser que votre monnaie est stable et qu’il n’est pas nécessaire d’acheter et d’utiliser du Bitcoin. C’est une réflexion logique, mais pas forcément totalement juste. Comme vu plutôt, même dans des pays économiquement forts, une monnaie peut vaciller ou perdre de sa valeur face à des crises économiques ou politiques. Bitcoin peut donc être la solution. Dans ce contexte, il peut offrir une solution alternative, servir de plan B, d’un moyen de diversifier vos avoirs ou même d’agir comme un investissement à long terme.

Dans l’immédiat, Bitcoin peut largement profiter a des personnes qui habitent dans des pays où les monnaies locales sont instables ou sujettes à de fortes inflations.

Prenons l’exemple de Bob, qui vit au Soudan, et d’Alice, au Venezuela. Ces deux pays ont connu des taux d’inflation extrêmement élevés, rendant leur monnaie faible et très instable. Bob et Alice font partie de la classe moyenne du pays. Ni l’un ni l’autre n’ont un accès facile à des options d’investissement traditionnelles comme la bourse. En revanche, ils peuvent se tourner vers Bitcoin pour protéger leur épargne ou effectuer des transactions.

Si Bob souhaite envoyer de l’argent à Alice, il peut utiliser les moyen traditionnels comme un virement bancaire. Mais cela va prendre plusieurs jours pour être effectué, peut avoir des frais important notamment si il y a un changement de devise. De plus votre pays ou banque peut bloquer les virement vers certains pays. Ou pire vous pourriez être interdit bancaire pour une raison x ou y, comme avoir des opinions politique contraire au gouvernement en place.

L’autre solution, c’est une transaction Bitcoin. Car personne ne peut vous interdire d’effectuer la transactions. Il y a des frais qui varie selon ce que vous décidez, plus les frais seront élevé plus la transactions sera rapidement effectuée. Ces frais qui vont payer les mineurs qui vont valider la transaction.

Ainsi, En quelques minutes ou heures, weekend, jours férié ou non, les Bitcoins arrivent sur le portefeuille d’Alice et ce, sans intervention d’une banque ou d’un tiers de confiance. Ce processus rapide et transparent permet à Bob et Alice d’échanger de la valeur sans contraintes géographiques ou institutionnelles.

Viabilité de la technologie

À travers le temps

Bitcoin étant encore une technologie relativement jeune, une question légitime se pose : quelle est sa viabilité à long terme?

Pourrait-il s’effondrer complètement, atteignant une valeur de zéro? Et, puisqu’il repose sur un algorithme, existe-t-il un risque qu’un jour, celui-ci soit piraté?

Tout d’abord, il est aujourd’hui extrêmement improbable que Bitcoin disparaisse complètement. Le réseau est devenu trop vaste, trop dispersé, et trop décentralisé pour être détruit. Tant qu’un seul nœud du réseau est actif quelque part dans le monde, Bitcoin continue d’exister. Cette question pouvait se poser en 2010, mais aujourd’hui, elle semble obsolète. La seule raison qui pourra faire que Bitcoin s’éteigne complètement serait dans le cas d’un catastrophe majeur, comme une pénurie électrique mondiale. Mais à ce moment-là, le fait que Bitcoin soit mort sera le cadet de nos soucis.

Concernant la menace des ordinateurs quantiques, il est vrai qu’ils pourraient théoriquement représenter un danger pour Bitcoin en ayant la puissance nécessaire pour casser l’algorithme. Cependant, ces machines restent à un stade de développement très précoce et ne sont ni accessibles ni assez puissantes pour compromettre le réseau aujourd’hui. De plus, comme Bitcoin est aussi une grande communauté à travers le monde, beaucoup de gens travaille activement sur ces problématiques et disposent, à priori, d’un temps considérable pour anticiper et renforcer le protocole si nécessaire.

EVOLUTION DE BITCOIN ET AJOUT DE COUCHES

Car en effet, Bitcoin n’est pas une technologie figée. Dans le passé, il y a déjà eu plusieurs “fork” de Bitcoin, des groupes de gens qui ont proposé des modifications au réseau, entraînant la création de versions alternatives de Bitcoin. Cependant, le protocole que nous connaissons aujourd’hui reste le plus adopté avec la plus grosse communauté. Toute modification du réseau principal demande un large consensus parmi les participants, ce qui rend les changements majeurs longs et difficiles à implémenter.

Un des éléments clé dans l’évolution de Bitcoin est l’introduction du concept de surcouche ou layer en anglais, qui permet d'ajouter de nouvelles technologies à Bitcoin sans altérer son protocole de base. Par exemple, il existe le layer 2 qui a permis la création du Lightning Network en le faisant fonctionner dessus. Car l'une des critiques fréquentes de Bitcoin concernait le coût élevé des frais de transaction en comparaison avec une transaction à l’aide d’une carte de crédit, notamment pour des achats quotidiens comme un café. Le Lightning Network permet de résoudre ce problème en réduisant considérablement ces frais, rendant ainsi Bitcoin plus accessible pour des transactions quotidiennes et permettant de l'utiliser réellement comme une monnaie de tous les jours.

Spéculation sur le prix

Enfin, Bitcoin est souvent perçu par le grand public, et pas que comme vu précédemment, comme un objet de spéculation, similaire à des meme coins. Beaucoup de personnes investissent dans Bitcoin sans réellement comprendre son utilité ou son fonctionnement, dans l’espoir de réaliser un profit rapide. Bien que cette spéculation puisse donner l’image d’un actif purement spéculatif, elle contribue paradoxalement à l’adoption de masse, un objectif clé pour Bitcoin. En effet, chaque nouvelle personne qui acquiert du Bitcoin, même sans saisir pleinement sa technologie, participe à sa diffusion et à son intégration dans le paysage financier mondial. Ce phénomène aide à bâtir une communauté plus large et plus diversifiée, favorisant ainsi l’acceptation du Bitcoin comme monnaie à part entière.

Maintenant et ensuite

Etat à début 2025

En début 2025, Bitcoin a déjà franchi un cap symbolique en dépassant les 100 ’000 USD pour un Bitcoin.

Plus que jamais, des institutions, des banques, et même des États investissent dans Bitcoin ou l’on même adopté comme monnaie nationale pour certains (ex: Salvador), montrant un intérêt croissant pour ce dernier. Bitcoin touche très bientôt ce qu'on appelle la "majorité précoce" (selon mon interprétation) dans le cycle d'adoption technologique. Nous sommes donc à un point de bascule : Bitcoin devient presque mainstream. Dans le monde de la finance, plus personne ne peut l’ignorer, et dans la vie quotidienne, de plus en plus de gens connaissent au moins le nom “Bitcoin”, même sans forcément l’utiliser.

Futur

Lorsqu’il s’agit de parler du futur de Bitcoin, beaucoup aimeraient pouvoir prédire son prix à long terme. Mais cela s’avère à la fois inutile et impossible.

Bitcoin n’est pas seulement un actif financier : c’est avant tout une technologie révolutionnaire qui redéfinit notre conception de la monnaie. Chercher à savoir quel sera son prix demain, dans un an ou dans 10 ans n’a que peu d’intérêt si l’on regarde son objectif ultime qui est l’adoption de masse. Certes, cette information peut avoir une valeur pour des investisseurs cherchant uniquement du profit, mais toute tentative de prédiction du prix est de toute manière impossible. Ceux qui prétendent le contraire ne peuvent que vous mentir.

Bien sûr, il est possible de faire des sortes de “projection”, comme le font certains “indicateurs” financiers, à l’image du Crypto Fear & Greed Index. Un outil basé sur des critères défini arbitrairement, qui donne une idée de l’état du marché crypto : est-il dominé par l’avidité, avec des achats massifs ? Ou au contraire, par la peur, avec une tendance à vendre ? Cela reste une simple “photographie” bancale du sentiment du marché, ce n’est en rien une boule de cristal.

Réalistement, il y a très peu de chances que Bitcoin deviennent la monnaie “unique” du monde en remplaçant toutes les monnaies traditionnelles. Cependant, son adoption comme une alternative largement utilisée à travers le monde est tout à fait envisageable.

Un conseil pour l'avenir

En conclusion, le meilleur conseil que je puisse vous donner est d’adopter une stratégie de HODL face à Bitcoin, c’est-à-dire d’acheter du Bitcoin et de le conserver sur le long terme. Cela dit, il est essentiel de garder une certaine nuance. Bitcoin est une monnaie, mais aujourd’hui, c’est aussi un investissement. Il peut donc être judicieux, comme dans tout investissement, de prendre des profits à un moment ou un autre, en vendant une partie de vos Bitcoins tout en continuant d’en conserver pour l’avenir. Bien évidemment, à chacun sa stratégie et sa vision. Vous êtes libre d’en faire ce que vous voulez, c’est un peu l’idée derrière Bitcoin, la liberté.

Bravo et Merci!

Félicitations ! Vous êtes arrivés à la fin de ce site de storytelling dédié à Bitcoin. Ce site consiste en un point d’entrée, une introduction dans le vaste monde de Bitcoin. A travers ce dernier, j’ai introduit plusieurs concepts et vous ai également inclus des liens à des ressources pour approfondir vos connaissances, mais bien sûr, ce n’est qu’un aperçu.

Je ne peux que vous inviter et vous encourager à faire davantage de recherche sur Bitcoin, en acheter, tester et comprendre. Vous faites déjà partie d’une minorité de gens qui ont entendu parler de Bitcoin et qui font le pas de s’intéresser à ce qu’est Bitcoin. Bravo!

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Essayer d’envoyer du Bitcoin, cela fera un bon premier exercice! ;)

Merci pour votre lecture,

Loïc Monnerat - Admin de Pourquoi Bitcoin